Pour toutes vos questions l’Association UBAV est là pour vous aider du Lundi au Vendredi de 9h00 à 18h00
« Vous pouvez compter sur l’Association UBAV pour vous épauler. Bon courage à chacun. Le président d’honneur Patrick Kloepfer »
A lire avec attention
Un des problèmes majeurs pour ne pas réussir à obtenir une indemnisation correcte est tout simplement de ne pas choisir le ou les bons défenseurs. Pour ne pas se tromper, une victime doit se poser un minimum de questions. L’immense majorité des victimes pense à prendre un avocat et si possible un avocat spécialisé en droit corporel. Pour se faire indemniser correctement une victime doit penser à avoir un minimum de culture indispensable dans le domaine de l’indemnisation. Il s’agit d’une part d’avoir une connaissance minimale sur le domaine lui-même comme la notion d’Incapacité Permanente du travail (IP) ou de Pretium doloris. Il s’agit d’autre part, avant de choisir un défenseur éventuel, d’avoir compris le rôle des différents professionnels : avocat de victimes, médecin expert, expert en indemnisation.
Il est important que la victime prenne connaissance des points suivants :1 – Un avocat n’est pas un médecin expert de victime et il ne faut pas oublier de défendre l’aspect médico-légal ! 2 – Il existe la profession d’expert d’assuré. C’est l’équivalent de l’inspecteur d’assurances de l’assureur; C’est un vrai spécialiste de l’indemnisation du préjudice corporel. 3 – Les médecins experts missionnés par l’assurance (que ce soit la votre ou celle de votre adversaire) ne sont pas de votre côté ! Ils travaillent pour l’assurance, il sont rémunérés par eux et si l’assurance trouve qu’ils sont trop généreux avec les victimes, ils ne font plus appel à leur service ; les médecins missionnés ont alors tout intérêt à prendre la fourchette la plus basse lors du chiffrage. Une victime, selon son dossier, doit donc se poser comme question
Quels professionnels choisir en cas de nécessité de se faire défendre ?
Philosophie de l’Association
| 1 er acteur : le médecin expert de recours
2 ème acteur : l’expert en assurances, dit expert d’assuré
3 ème acteur : l’avocat
Qui choisir entre un avocat et un expert d’assuré ?
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A retenir :
Dans le principe toute personne victime doit avoir un minimum de culture dans le domaine de l'indemnisation
et s'interesser à son dossier pour être indemnisée correctement.
Exemples de questions de victimes adressées à l’association UBAV
Accident de la route, notre assureur nous défend mal, que faire ?
Mon épouse fût victime d’un accident de la circulation routière fin août et a du subir un arrêt de travail jusqu’au 30 janvier. Elle circulait en deux roues motorisé, un cycliste qui descendait une route à vive allure a perdu le contrôle de son vélo. Il est venu violemment percuter ma femme sur son flanc gauche la faisant chuter sur son côté droit. Évacuée par les pompiers, elle souffre du dos, de l’épaule, cuisse, genou et cheville gauche, et de l’épaule droite. Après quelques semaines, il était toujours constaté une impotence fonctionnelle de l’épaule avec cervicalgies persistantes. Notre assurance est chargée de notre dossier. Après un premier rendez-vous le en février, le docteur, expert mandaté par la compagnie d’assurance, concluait que mon épouse n’était pas consolidée et qu’un nouvel examen devrait avoir lieu en septembre de la même année. A la réception de cette expertise, notre assurance réclamait une provision et a obtenu de la partie adverse la somme de 400 € à déduire de l’indemnité finale. L’arrêt de travail de mon épouse, auxiliaire de puériculture, a entraîne une perte de salaire et indemnités diverses, évaluée par son employeur le à 2.500 €. Nous demandions donc à notre assurance le remboursement intégral de ces sommes. L’assureur a alors seulement obtenu de l’assurance adverse une somme supplémentaire de 600 €. Une nouvelle expertise médical est bientôt prévue. Nous n’avons jusqu’à ce jour jamais été confronté à un accident de roulage. Nous sommes très peu informés de l’évolution de la situation par notre compagnie d’assurance. Notre demande d’indemnisation complète du préjudice professionnel subi n’a pas été prise en compte et estimons que les 400 € et 600 € perçus le sont au titre du préjudice fonctionnel. Nous voudrions avoir l’avis de l’association à ce sujet et savoir quelles démarches effectuer pour faire reconnaître nos droits et être défendus au mieux (nous ne faisons plus confiance à notre assurance).