Calcul Prétium doloris
Page mise à jour le 25/06/2020 par Union Belge d'Aide aux Victimes
Calcul Prétium doloris : calcul indicatif
Le médecin expert fait en principe référence à l’échelle habituelle de 1 à 7 (échelle de Julin) pour évaluer le prétium doloris définitif et précise les critères dont il a tenu compte. Le juge tient compte des éléments concrets du dossier. Parmi ceux-ci, peuvent notamment être pris en considération la localisation de la blessure, le sexe de la victime, l’âge et les activités exercées. Par activités, il faut entendre, non seulement les activités professionnelles mais également les activités sociales et culturelles qui mettent la victime en présence d’autres personnes.
Le prétium doloris ou prix de la douleur concerne aussi bien les douleurs physiques que psychiques. Le chiffrage du prétium doloris s’appelle le quantum doloris et va de 0 (minimum) à 7 (maximum). Ci-dessous nous vous proposons une simulation indicative de l’indemnisation du quantum doloris.
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Questions de victimes - Calcul Prétium doloris
Prétium doloris et coup du lapin
Mon fils âgé de 22 ans a été victime il a 2 mois environ d’un accident de voiture avec sa voiture de fonction pendant sa journée de travail. Il a été heurté violemment et a eu le coup du lapin. Il a eu des maux de tête et de dos persistants ayant motivé un arrêt de 3 jours au cours de la 2e semaine suivant l’accident. C’est son employeur qui a traité le dossier (c’est un accident du travail). A ce jour, aucune indemnité ne lui a été proposée au titre du prétium doloris.
Accident de la vie et prétium doloris
Mon fils de douze ans s’est cassé le poignet à l’école en septembre. Un camarade a voulu le faire partir du banc sur lequel il était assis, l’a pris par les jambe et l’a fait tombé sur le sol. Mon fils s’est rattrapé et est tombé sur les poignets. Suite à l’accident de la vie dont il a été victime, il a eu le poignet droit fracturé. Lors de son hospitalisation, afin de poser le plâtre, mon fils, par peur, ne sait pas laisser faire et a refusé le masque facial permettant de diminuer la douleur. Il a fallu l’intervention de plusieurs soignants pour l’immobiliser et l’obliger à respirer dans le masque pour permettre la pose du plâtre. Mon fils a vécu cette expérience comme une agression. Son poignet a été immobilisé pendant 45 jours avec un traitement antalgique. Il a très mal vécu cette immobilisation. Il a voulu à plusieurs reprises casser son plâtre tellement l’inconfort et la gène occasionnés par les picotements et les démangeaisons ressenties à travers le plâtre. Lors du retrait de celui-ci, malgré nos explications, mon fils ne sait pas senti rassuré. Mon fils est scolarisé dans une école spécialisée pour troubles sévères du langages. Pendant ces 45 jours d’immobilité de son poignet droit, même si il n’a été absent que 2 jours, il n’a pas pu suivre correctement les cours, surtout ceux concernant l’écriture, part importante de sa scolarisation. C’est pourquoi, compte tenu de son handicap, de son âge, du fait qu’il soit droitier, qu’il a mal vécu sa première intervention sous anesthésie locale et de la durée d’immobilisation de son poignet, mon fils a enduré des souffrances à la fois physiques mais aussi psychologiques. Je voudrais savoir où se situe mon fils sur l’échelle prétium doloris et quelle pourrait être le montant d’indemnisation. L’assurance du camarade mis en cause me propose 150 euro et j’ai l’impression qu’elle se moque de nous.
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